La chute de la plupart des grandes villes du pays, le départ du président Ashraf Ghani, puis l’entrée des Talibans dans Kaboul ont généré une situation chaotique en Afghanistan. L’appareil d’état est totalement désorganisé, les modalités d’exercice du pouvoir par les nouveaux arrivants ne sont pas clairement définies et la situation dans la capitale s’est gravement tendue en fin de semaine dernière. Pour être complet, certaines zones du pays, notamment la vallée du Panshir, fief de l’ex-commandant Massoud, échappent au contrôle des « étudiants en religion ». Les ONG, notamment, se sont trouvées confrontées à un choix périlleux : rester, ou partir ?
Après les attentats-suicides près de l’aéroport de Kaboul, où plusieurs missions diplomatiques étrangères s’étaient repliées, le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères a annoncé le vendredi 27 août qu’il rapatriait les personnels de l’Ambassade de France vers Abu Dhabi, puis Paris.
L’opération Apagan, chargée de l’évacuation des ressortissants français, européens, mais aussi des Afghans ayant travaillé pour les intérêts européens est donc terminée après une quinzaine de vols.
De manière concrète, c’est le centre de crise et de soutien du MEAE à Paris qui sera l’interface pour les urgences. La cellule de crise dédiée est joignable au 01.43.17.51.00.
Cette dernière rédaction clôt les mises à jour sur le sujet. Geodesk reviendra ultérieurement sur la situation dans le pays.