Dans un précédent article, Geodesk s’est penché sur l’avenir des voyages d’affaires dans la perspective d’une sortie de crise sanitaire. Il apparait également intéressant de faire le point sur les voyages touristiques et, notamment, sur un sujet qui a occupé la presse spécialisée et généraliste cet été : le « revenge travel« .
La revanche sur le voyage est une réaction du voyageur qui privé de liberté suite aux différentes mesures de restrictions, ressent le besoin de rattraper le temps perdu.
Avec l’apparition du vaccin en effet et la reprise de l’offre aérienne, de nombreux acteurs du secteur touristique ont communiqué, dès la fin du printemps, sur un rebond attendu de l’activité voyage / tourisme après des mois de pandémie.
Qu’en est-il vraiment ?
Le concept de « revenge travel » est apparu pour la première fois en avril dernier dans une publicité de la chaine d’hôtels & resorts cinq étoiles Four seasons. L’idée clef en était qu’après des mois à se concentrer sur les achats en ligne, les dépenses virtuelles (abonnements TV etc.), le voyage allait supplanter les désirs de vêtements ou de voiture par exemple. La tendance a été effectivement constatée en Asie, puis dans une moindre mesure aux Etats-Unis et au Canada cet été.
La saison s’achevant, il y a cependant matière à relativiser et discriminer. Clairement, ce n’est pas dans le domaine du voyage « de masse et à bas prix » que le redémarrage ne fut ni visible ni lucratif.
Si le nombre de vols domestiques aux Etats-Unis est revenu à plus de 80% de la normale (97,5% le week-end du 4 juillet), le même constat ne vaut pas à l’international :
- Des incertitudes demeurent quant aux ouvertures des frontières de pays à destinations « low ou middle cost » (bassin caraïbe pour l’Amérique, Afrique du nord et Egypte pour l’Europe),
- Plusieurs chaines hôtelières « low ou middle cost » n’ont pas rouvert certains de leurs hôtels, soit par économie, soit par manque de personnel,
- L’offre aérienne charter pâtit d’un redémarrage lent : raisons économiques (faillites ou avions stockés) et problèmes RH (nécessaire et coûteuse requalification des pilotes après plus d’un an sans voler),
- Le coût des vols demeurants sur le marché reste bien plus élevé qu’avant la crise (de l’ordre de 25%).
En revanche, le haut de gamme s’est clairement renforcé :
- Seules les grandes compagnies aériennes revolent avec des plannings confirmés,
- Certaines (Qatar, Emirates) ont même négocié avec les Etats de transit (Qatar, EAU) et de destination finale (Océan Indien) des processus de parcours « garantis Covid free » pour les groupes comme Banyan Tree, Peninsula etc.
- Les chaînes d’hôtels 4 étoiles et plus ont développé des offres « sur-luxueuses » afin d’aller à la rencontre d’une demande constatée et réelle, axées sur l’individualisation, le « well being« ,
- Le phénomène va se développer (hors Europe et Etats-Unis continentaux) dans des zones ciblées : Océan Indien, Asie du sud-est, Pacifique.
En parallèle, de nouvelles préoccupations ont été exprimées par les voyageurs et intégrées, ou en cours d’intégration, par les professionnels :
- Un besoin de flexibilité accru (souplesse de re-routing & d’annulation),
- Un appel à la « sécurisation des parcours ». (fiabilité des compagnies, accompagnement et conseil, assurantiel inclus)
- Une aspiration à une montée en gamme tant dans le voyage lui-même que les services annexes (transferts, accueils, activités).
Un cas particulier : Congrès et conventions :
Les grands congrès ou convention (+ de 5.000 pax) méritent une mention particulière. Fort rémunérateurs, ils se confirment souvent sur des cycles de 3 à 5 ans à l’avance. Il y aura donc, même sur des organisations « premium », un long temps de latence.
Geodesk, qui décline toute une gamme de produits d’assurance, mais aussi d’encadrement sur-mesure, est à votre disposition pour dessiner avec vous la prise en charge qui vous permettra de (re)partir l’esprit libre !
Du trek en zone éloignée sur les plateaux éthiopiens aux séjours plus classiques en mer de Chine du sud, nous saurons vous parler santé, mais aussi responsabilité civile, protection juridique et sécurité.